Souvenez-vous, depuis début octobre, je vous raconte épisode par épisode la grossesse de Maman V, avec ses hauts, ses bas. Après plus de 2 mois de silence (bah oui, j’avais des posts plus urgents à écrire, les fêtes de fin d’année à préparer, etc…), après 2 mois de silence donc, me voici de retour… et pour ceux qui ont déjà oublié, voici le lien du dernier épisode posté

http://mrsboss.canalblog.com/archives/2012/11/23/25642433.html

Fort heureusement, l’équipe médicale est exceptionnelle, de professionnalisme sans nul doute mais aussi et surtout de gentillesse. L’anesthésiste du bloc (qui n’est autre que la femme de l’anesthésiste qui m’avait reçue en consultation qq jours avant) est un amour de médecin. Calme, douce, patiente, rassurante, elle me caresse délicatement le visage, comme une mère caresserait son enfant. Elle consulte mon dossier, mesure mon passif et me dit doucement: « ça va aller ». cette phrase, cette si petite et si banale petite phrase me fait l’effet d’un anesthésiant…mes larmes sèchent, mon pouls se calme, ma respiration devient plus régulière.. Je suis prête pour les préparatifs…

Etape 1 : la péridurale… Oh Mon Dieu !!! je n’ai jamais rien ressenti d’aussi douloureux depuis les contractions déclenchées sans calmants de la 1^ère fausse couche – vraie douleur… faites le dos rond Madame, me dit l’infirmière….Je t’en foutrais des »faites le dos rond » quand tu n’es plus qu’une pâle copie de toi –même.. En taille xxl la copie hein ! Il ne me manque plus que les nageoires pour applaudir tel le phoque que je suis….Et « On » veut que je fasse le dos rond…. Bah tu sais quoi, « On » peut aller se faire voir…… parce que là tout de suite, je sens l’aiguille qui s’enfonce, ma respiration qui se bloque, et la douleur !!!!! Et tout ce qui me vient c’est « Putain !! » Oops Pardon ! Bah oui, on ‘va pas se refaire….. Dès que je ressens une trop forte douleur (physique), je jure comme une charretière…., Je ne pouvais échapper à la règle devant la péridurale parce qu’entre nous, « Putain, c’que ça fait mal !!....

Etape 2 : vérifier que la péridurale agit….Je suis donc allongée sur le dos et l’anesthésiste, à l’aide d’un petit coton humidifié, vérifie que tout est en place, à savoir, que je ne ressens plus rien du bout des pieds jusqu’à en dessous de la poitrine… ça c’est fait…

Etape 3 : me transférer du chariot sur lequel je suis allongée sur la table de bloc…… Ah ah, vous faites moins les malins maintenant hein !! (Me dis-je en moi-même quand je les vois commencer à galérer pour me déplacer…)

Essayez de bouger Madame, me dit l’infirmière…. Eh Bécasse ! T’as oublié que tu viens de me faire une vilaine péridurale et que du coup, je ne sens plus rien dans le bas de mon corps et que donc, je suis un poids mort aux ¾ ….. Malgré toute la bonne volonté du monde, je suis incapable d’esquisser  le moindre mouvement… c’est un peu humiliant d’ailleurs ! L’’anesthésiste attrape donc ma jambe gauche, l’infirmière ma jambe droite mais rien ne se passe ! Les voilà contraintes d’interpeler un brancardier qui passait dans le couloir pour qu’il unisse ses forces aux leurs… Et moi dans tout ça !? Moa, je ne suis plus qu’un feu d’artifice d’émotion et de ressentis, j’ai froid et chaud, peur et pas, honte un peu, suis en colère et en joie, à la fois vide de toute énergie et survoltée… Un volcan en ébullition doublée d’un iceberg… Voilà Moa dans tout ça !

Lors des derniers rdv avec Dr F, ce dernier m’avait raconté que toutes les futures mamans sur le point d’être « césarisées » ont des remarques/réactions similaires, dès l’arrivée du doc, elles réclament leur mari/conjoint, et ont peur que les médecins commencent l’accouchement sans eux, une fois le bébé arrivé, elles demandent si il/elle a ses mains, ses pieds, le bon nombre de doigts, etc… Alors Moa,  j’ai mis un point d’honneur à ne pas faire comme ça !?

Une fois installée (non sans mal) sur la table du bloc pour la césa, est arrivé Dr F… Enfin, quelqu’un je ne connais ! Tout de vert vêtu, je ne distingue que ses yeux mais le simple son de sa  voix me rassure

Dr F : Bien le bonjour Mlle V ! Tout va bien !?

Moa : Salut Doc ! Ouais, ça va …

Enfin, soyons clairs, ça va à peu près et plutôt peu que près mais ça, je le garde pour moi ! J’attends avec impatience que Zhom me rejoigne et je trépigne intérieurement. Et comme par magie, Zhom arrive…Tout de bleu vêtu des pieds à la tête, il est plus sexy que jamais (l’effet « kiss cool » de l’uniforme sans doute !?) et détrône aisément tous les docteurs « mamour » et « glamour » de nos séries préférées… Humm, Zhom…on en mangerait…..Evidemment, ces qq lignes s’autodétruiraient si on me demandait de les répéter devant Zhom et je nierais tout, prétextant une folie passagère, l’émotion du moment voire même les effets secondaires des drogues inoculées mais entre nous……..Quel Kiff !!!!

Dr F : Mlle V, on va y aller….

Ce n’est pas une question, c’est une affirmation…. Oh mon dieu !! Ca y est, nous y sommes….

Tout le personnel médical s’active… telle une ruche en effervescence. Le lecteur cd diffuse une musique classique des plus enjouées choisie par l’anesthésiste (après m’avoir demandé mon autorisation s’il vous plait !), Zhom me tient la main et Doc commence la césarienne… Quant à Moi, j’ai l’impression que mon esprit et mon corps se sont dissociés et que le premier flotte au dessus du deuxième, C’est surréaliste !!...  Doc me parle m’informant au fur et à mesure des différentes avancées de la césarienne, l’infirmière me confirme que tout va bien et que tout se déroule comme prévu, la sage femme se prépare à accueillir bébé, …..et Moa, je sens simplement des vagues gigantesques sur et dans mon ventre…. On se croirait en Bretagne par une journée de tempête quand la mer est démontée et qu’elle vient se fracasser sur les rochers…. Sauf que la mer démontée, ce sont les mains de Doc qui s’affairent et les rochers, mon ventre proéminent….. Zhom, lui, ressemble à la femme du marin, restée au port, qui scrute au loin l’ombre du navire de son homme.. Silencieux, concentré et quelque peu inquiet….

Soudain, j’entends la voix de Dr F…

Dr F : Mlle V, je vois la tête !

La sage femme : elle arrive !

L’infirmière (à pleins poumons !): 11h25 !

Et soudain, 3 petits cris pourfendent l’air du bloc opératoire… Zhom s’envole instantanément (et restera sur orbite les deux semaines qui suivront avant de finalement redescendre parmi nous…) et Moa!? Moa, je suis sonnée, aussi sonnée qu’un boxeur qui vient de prendre un crochet du gauche…J’entends alors la voix de Dr F qui me dit :

Dr F : Mlle V, elle est magnifique, on dirait vous en miniature…. Félicitations !

Et on me pose ce petit être sur la poitrine, me demandant de la tenir un instant; mes poils se dressent, mes mains tremblent, mes yeux pleurent, et je reste là, silencieuse et admirative, tenant ma merveille comme le plus précieux des trésors et contemplant ce petit miracle….Elle est si petite et si fragile et en même temps si forte et si pleine de vie... Elle est parfaite!

Pour réussir vos millefeuilles de saumon au chèvre frais, il vous faut :

6 tranches saumon fumé + 10 petits fromages de chèvre très frais (type Petit Billy ou Chavrou) + 1 demi concombre + 2 CS de crème liquide légère + 2 CS d'huile d'olive + Sel et Poivre du moulin 

1. Ecrasez les fromages de chèvre à la fourchette dans un saladier. Ajouter l'huile d'olive, la crème liquide, le sel, le poivre et mélangez.

2. Posez les tranches de saumon fumé dans les assiettes.

3. Mettez un peu de préparation au fromage de chèvre sur un tiers de la tranche puis replier le saumon par dessus.

4. Montez encore un étage de la même manière, en alternant fromage de chèvre et saumon.

5. Parsemez de baies roses

6. Réservez jusqu’au moment de servir et ….Dégustez !

Les petits Plus de Mlle V

-       Préférez le saumon sauvage d’écosse au saumon d’élevage de Norvège, il est de meilleure qualité (mais son prix est plus élevé…)

-       Coupez les tranches de saumon en deux pour faire des millefeuilles moins larges et pensez à en faire au moins 2 par personne !

A l’heure des séries tv, dvd, et autres animations télévisées pour enfants, un grand art destiné aussi aux touts petits est lui, négligé…. Je parle ici du Théâtre, oui, oui, vous avez bien lu du théâtre ! Loin des idées reçues qui visent à dire que c’est un art réservé aux plus riches et aux plus cultivés d’entre nous, je me lève et je proteste !!

Il existe encore (et heureusement) de petites villes d’ile de France qui s’érigent en « village gaulois résistant à l’envahisseur » et qui nous offrent, à nous jeunes parents et petits enfants, des minutes de bonheur et des souvenirs plein le cœur !

Mais qui sont-elles ces petites villes courageuses qui promeuvent l’art théâtral !? Et que proposent-elles !? Triel sur Seine et son service « petite enfance » (pour ne pas la nommer) propose un programme théâtral pour les jeunes enfants et gratuitement de surcroît… Petite ville dynamique des Yvelines comprenant 11 000 habitants environ, elle a tout d’une grande !

En ce samedi d’octobre un peu pluvieux, c’est donc avec joie, bonheur et délectation que Mamie Grabouille, Papa Zhom, bébé L et Maman V se sont rendus au théâtre Octave Mirbeau pour y découvrir « l'Anniversaire de Capucine ».

Capucine, c’est une petite fille de 3 ans, (enfin, qui fête ses 3 ans) et, qui, durant 30 minutes vous emporte avec elle dans un joli rêve aux comptines enfantines. Ni trop, ni trop peu, chapeau bas à la compagnie « dans les décors » qui a  su trouver le bon dosage pour tenir les petits en haleine et les intéresser sans les lasser.. Tout autant que les parents, qui le temps du spectacle, retrouvent eux aussi leurs souvenirs d’enfants…. Qui n’a jamais fredonné et/ou mimé « ohé ohé matelot ou encore tourne tourne petit moulin, et j’en passe !!

C’est simple, ce spectacle est un plébiscite unanime de toute la happy family, une parenthèse enchantée dans une société, qui l’est, somme toute, de moins en moins…. :

Bébé L en tête (elle est restée debout sur son fauteuil tout au long du spectacle et a mimé et/ou participé à sa façon à chaque sollicitation de Capucine, parce que oui, j’oubliais, outre un spectacle de qualité, Capucine échange quelques mots avec son jeune public et nous invite tous à fredonner avec elle !

Papa Zhom, la larme à l’œil de découvrir que sa petite merveille grandit de jour en jour et devient une vraie petite fille….

Mamie Grabouille, qui a proposé ce spectacle et qui s’est « régalée » tout le long observant les réactions de sa petite fille et de sa fille …..

Et enfin, Maman V….plus que la larme à l’œil, ce sont des sanglots de bonheur intense que j’ai du ravaler (je ne voulais pas effrayer bb L) devant l’émerveillement de ma fille, la joie et le sourire de ma mère et les échanges complices de Papa Zhom avec sa fille….. Cerise sur le gateau, bb L découvre le théâtre à l’endroit même où j’ai pratiqué cet art pendant plus de 10 ans…. What else !?

Dès lors, il est inutile de rajouter le moindre mot, un petit dernier pour la route ceci dit !? Merci !!!

Air pur de la montagne oblige, bb L émerge à 5h17 ! Elle semble aller un peu mieux que la veille mais ne mange néanmoins pas grand-chose. Le temps de quelques bricoles matinales et nous voilà en route pour la ville la plus proche, un, pour faire qq courses, deux pour se balader un peu. Le supermarché est ouvert, et le centre ville agréable, en voilà du positif !

Nous enchainerons l’après-midi avec la visite de la Chèvrerie du Brabant ou moyennant 50 centimes, les enfants peuvent nourrir les chèvres d’un gobelet de maïs, entrer dans l’enclos des cabris ( ça , c’est gratuit) et les parents déguster les 7 fromages produits sur site, sur fond de discours politique.. Une vague histoire de loups, semble –t-il, que je me suis empressée d’esquiver (tout comme les images de la vidéo diffusée, choquantes, sanglantes et donc violentes). Et on dit que c’est un endroit pour les enfants !?

Zhom était tellement retourné qu’il compte contacter l’office de tourisme pour leur en parler ! Quant à moi, j’ai acheté 3 fromages de chèvre (que nous avons dégusté les jours suivants) et bb L a nourri chèvres et cabris.

Au revoir la chèvrerie !

Le climat allant de mal en pis, nous avons décidé de quitter les Vosges pour l’Alsace, le temps d’une journée… Après avoir survécu au passage du col de la Schlucht (j’adore ce nom !!), nous voilà arrivés sur Colmar. Le vieux centre, les maisons à colombages, la petite Venise, comme on l’appelle, autant de rues piétonnes et typiques à découvrir, le tout chaudement emmitouflé mais sans pluie ! Un privilège ! Le temps d’une ballade et d’un déjeuner local et nous voilà en route pour les petits villages alentours… Riquewihr et ses remparts, Ribeauvillé et le Haut Koenisbourg, Kayserberg, sans oublier la gastronomie locale et ma découverte du jour : les bretzels sucrés ! Une pâte plus légère que celle d’un beignet, le tout saupoudré d’un peu de sucre et voilà mon nouveau gouter préféré !

Afin que bb L profite elle aussi de sa journée alsacienne, nous passons l’apm en extérieur au centre de réintroduction des cigognes et des loutres http://www.cigogne-loutre.com où elle peut « marchouiller », courir et sauter en toute sécurité, allant d’un enclos à l’autre… ce à quoi on n’avait pas pensé, c’est que bb L serait frustrée ! Habituée aux animaux, à pouvoir les approcher, les toucher et les nourrir (grâce à la ferme pédagogique près de chez nous), elle ne comprend pas qu’ici, ils soient « enfermés », enfin, en semi liberté et qu’on ne puisse les approcher ! C’est un loupé pour Zhom et Maman V !

De retour dans les Vosges, nous retrouvons une pluie battante, un climat froid et le nouveau meilleur ami de bb L : Vomito le retour ! Elle, qui n’est jamais malade en voiture semble mal en point. Et Vomito n’est pas venu seul, il est accompagnée de la méchante et fatigante Mlle Fièvre : un bon 39° C pour cette fin de journée ! Plus vraiment envie de rigoler ! Le temps de trouver une pharmacie et de soigner bb et notre escapade alsacienne est bel et bien terminée. Nous ne sommes plus que des parents inquiets !

Lundi 30 janvier :

A l’heure où certains d’entre vous ont oublié les « joies » des premiers mois de maman et où d’autres ne les ont pas encore découvertes, je me suis dit qu’un petit moment de partage serait le bienvenu. Ci-dessous donc, un petit bout de journée de Maman V dans la vie de  Bébé L et inversement

Tout commence hier soir lorsqu’, après le bain quotidien et le dernier bib de la journée (vers 2300- Minuit) je lui enfile son super body à fleurs pour aller avec son super pyjama lapin blanc avec manches à fleurs (vous noterez le raccord entre body et pyjama que je me dois d’assortir, toujours).

Ma princesse est donc magnifique (comme d’habitude) et se laisse gentiment glisser dans les bras de Morphée pour une douce nuit.

Douce, en effet, car elle a dormi de minuit à 06h00 du mat’ non stop, heureux parents que nous sommes! A 06h00, branle bas de combat, Bébé L (c’est la fille de  son papa) a décidé qu’il était l’heure d’une petite diarrhée verbale…. Malgré mes cheveux en vrac et mon regard bovino-ferroviaire, je parviens à  me traîner jusqu’à sa chambre, me penche sur son lit et ai la gentillesse d’attraper sa suce pour lui remettre en bouche mais Bébé L a un problème, c’est que, comme son papa, rien ne l’arrête quand elle est lancée sur un sujet, tout personnel et incompréhensible qu’il soit et que, comme sa maman, quand elle a une idée en tête, elle ne l’a pas ailleurs et là, à 06H00, c’est l’heure de la diarrhée verbale. Mes « chutt »  à répétition (pour ne pas qu’elle réveille son papa) n’auront aucun effet sur le monologue du matin et c’est vers 06H40 que je me laisserai tomber dans mon lit alors que Bébé L vient finalement de se rendormir.

Papa Zhom se lève lui à 07H00 (un peu défoncé par les papotages de sa fille) pour démarrer sa super première journée de la semaine et alors qu’un doux lit de coton m’entoure et que je glisse à nouveau dans le sommeil, Bébé L is Back pour le bib du matin ! Il est 07h30. Bib préparé et bib avalé dans la foulée. Alors que nous sommes là, toutes deux sages et immobiles à attendre un dernier rot éventuel, une projection liquide et non identifiée sort de sa bouche à la vitesse de la lumière … la projection est telle que le bavoir est épargné mais pas le reste… Ma housse de couette (changée la veille) est toute tâchée, ma chemise de nuit préférée (propre de la veille) immaculée de blanc et le super pyj de Bébé L, trempé!

C’est pas grave l’essentiel, c’est de ne pas garder sur l’estomac qqc qui te dérange – lui dis-je avec sourire et décontraction  en changeant de pyjama.

Nous voilà maintenant, toujours avec le body à fleurs mais avec le pyjama rose à l’inscription  « je suis belle comme une fleur » et il n’est que 08h15.

Alors que Bébé L s’endort pour le petit dodo  du matin, j’en profite pour petit-déjeuner rapidos et me laver car comme tous les lundis, nous allons chez le kiné pour ma séance de rééducation de la sangle abdominale (la sangle certes, mais abdominale… déjà avt la grossesse mes abdos étaient bien cachés mais alors là…... ils ont carrément disparu… Passoyons)  et aujourd’hui, en plus, pour une séance de kiné respiratoire pour Bébé L !

0945, Bébé L est équipée pour sortir et moi aussi, il fait -3°C et direction la voiture.                 1015, ma séance terminée, à L de se faire soigner… entre 2 crises de larmes ! 1030, fin de la séance… emmitouflée dans son landau, Bébé L s’endort, fatiguée par toutes ces émotions du matin. J’en profite pour faire 2-3 courses et un saut chez le coiffeur, ne supportant plus ma tête ces derniers temps et ne pouvant en changer complètement. Coup de bol, ma coiffeuse est là et dispo et Bébé L dort toujours ! Shampoing et massage de la tête pendant que je berce nonchalamment Bébé L du pied dans son landau et en route pour une nouvelle coupe. C’est sans compter sur le collègue de ma coiffeuse (appelons le Amaury) qui, entre deux coups de ciseaux vient admirer ma merveille. Ma coiffeuse, appelons la Samantha, est jeune, belle et très sympa. Toujours à l’écoute elle fait en sorte de ne pas faire trop de bruit près du landau, l’éloigne un peu quand elle utilise le sèche-cheveux, bref, elle est super. Elle se penche à son tour sur bébé L et me dit : « elle est belle, elle est magnifique ». Je souris et intérieurement me dis «  oui, je sais, je sais, c’est normal, c’est ma fille : égo surdimensionné quand tu nous tiens…). Amaury qui a quitté son siège pour admirer à nouveau ma Merveille se penche à son tour et me dit : «  elle est réveillée, elle a les yeux grand ouverts » avant de repartir tout guilleret et satisfait vers son siège. Il se retourne d’un coup et me lance paniqué :

Amaury : euh, ??« elle » ou « il »

Moi (avec calme) : « elle »

Samantha (outrée): bah enfin, elle ! Puisqu’elle est en rose !

Moi : on peut aussi lui mettre du bleu ou même mettre du rose à un garçon

Samantha  (choquée): du rose ! A un garçon !? A cet âge !? Alors là non, hein , ils sont trop petits !

Amaury (tout fier de sa réplique) : j’ai une copine qui habille sa petite en noir, ça surprend au début mais en fait c’est super chouette…

Merci Amaury pour cette intervention, merci à tous pour ce regain d’intérêt pour bébé L  mais on peut revenir à ma tronche de cake et mes cheveux mouillés please, j’ai l’air d’une vieille serpillère ! Merci !

Soudain, Bébé L se met à « râler ». Pas le râle usuel qui passe inaperçu, non, non,  le râle de « je me motive pour pousser et faire venir le général caca » !

Amaury et Samantha en admiration devant le landau ne se doutent pas une seconde de ce qui se trame dans la couche de Bébé L… moi non plus d’ailleurs !

11h30 : retour voiture pour rentrer à la maison. Je hisse et harnache difficilement la nacelle à l’arrière de la voiture (Bébé L pèse de + en + lourd) et me glisse derrière le volant. Je sens alors comme une odeur de vieilles croûtes de fromage, non, non, ce n’est pas exactement plutôt un fromage qui a un peu vieilli, c’est quand même supportable, non, toujours pas mais mais, mais ça PUE ! Je sors de la voiture afin d’identifier la provenance de tout ceci et oh stupeur ! Je trouve la source de cette odeur, c’est BEBE L elle-même !

Ni une ni deux, en route pour la maison pour se changer ! Et là c’est le drame ! La couche ne semble pas avoir pu contenir tout ce que  Bébé L avait à évacuer (forcément, elle ne fait que tous les 3 jours !!) ! Après vérification, je confirme l’horreur! Housse du matelas à langer à changer, body et pyjama hs, il me faut même des couches pour emballer La couche et je vais être contrainte d’aérer à nouveau sa chambre tant les vapeurs semblent toxiques, c’est Fukushima dans la chambre de Bébé L! Me voilà entrain de mettre 1 nouveau body (jaune) et un nouveau pyjama (jaune et orange avec un joli crabe sur le devant en déco, il fait toujours assortir body et pyjama, toujours).

Bébé L se sent mieux, plus légère, plus à son aise et après qq instants de papotage avec ses peluches et sa turbulette, elle semble prête pour le bib du déjeuner, il est 12 20.

Mise en place du bavoir, installation dans la bonne position, insertion de la tétine dans la babymouth et Action. … Le « mangeage » du biberon se passe bien ; Quasi avalé, j’en profite pour passer un rapide coup de fil à Papa Zhom, le téléphone collé à l’oreille et le bib dans la main.

Alors que Bébé L vient de faire des rots énormes et bruyants dignes de la médaille d’or d’un concours de bière, (je la félicite d’ailleurs dignement tout en écoutant son papa) et contre toute attente, sans que le moindre bruit ait pu m’alerter, rien, pas le moindre signe, je pousse un léger cri, léger car j’en ai le souffle coupé… Je sens subitement une folle quantité de liquide chaud me parcourir les lèvres, descendre dans mon cou, glisser dans le creux de mes seins pour finir par s’échouer dans mon soutien gorge telle l’écume de mer ! Que se passe-t-il mais Qu’est ce qu’il se passe ? Bébé L vient de rendre « un peu » de lait. Comme si le fait de m’avoir inondé ne suffisait pas, son pyj ( le 3^ème depuis ce matin, si vous avez suivi l’’intrigue) est bon à mettre à laver ! Quel bonheur de chaque instant que celui d’être maman …

Jai évidemment raccroché le téléphone et pris mon bébé L « craspec » sous le bras et en avant pour un nouveau change. Le body jaune étant par chance intact, j’ai opté pour le pyj blanc avec nounours et lapin jaune, (pour le rappel avec le body, il faut toujours assortir les deux, toujours !). Fatiguée mais néanmoins satisfaite et épanouie, Bébé L a donné le signal du dodo

Je ne me suis pas fait priée pour la coucher, la border dans sa turbu, lui faire un bisou et avant de pouvoir moi aussi aller savourer mon déjeuner, j’ai fait comme le coq français, j’ai chanté les 2 mains (et non pas les 2 pattes,) dans la merde, prélavant le pyjama 1, celui de l’épisode projection non identifiée, prélavant body et pyjama2, ceux de l’épisode Général caca ( les pires de la journée), et prélavant pyjama 3, celui de l’épisode liquide  chaud le long du corps de maman.

Enfin, je suis allée déjeuner, il était 1330 et la journée n’était qu’à demi entamée…

Qui a dit que maman au foyer n’était pas un métier et un beau métier ? Pourquoi personne ne m’a dit que le bonheur d’être maman,  c’était aussi ça   ??

Epilogue : C’était une ½ journée de Maman V dans la Vie de Bébé L et inversement

« Je suis de bonne, bonne, bonne, bonne humeur ce matin, y’a des matins comme ça ! », chantait Tristan en 1988. Et ce matin, je suis en effet comme le dit la chanson, de bonne humeur. Bébé L a fait une nuit sans petits réveils intempestifs, Zhom n’a pas trop ronflé, j’ai donc pu dormir d’une traite, évènement rare s’il en est. Sur le pont à 05h45 réveillée par les petits gazouillis de bb et me voilà en route pour une nouvelle journée, biberon du matin, couche à changer, petit déj’ et toilette de Maman V, jeu sur le tapis d’éveil, un début de journée sans encombres…  Arrive le moment où bébé L est à nouveau fatiguée et demande à dormir…. 09h37 ce matin, je viens de coucher bébé L non sans mal car malgré la fatigue, elle rechigne de temps en temps à retourner dans son dodo, je la vois lentement et délicatement glisser dans les bras de Morphée, ses paupières se ferment, ses bras se détendent, ses petits pieds cessent de s’agiter dans tous les sens… et …. Ça y est, bébé dort ! Mise en route du chrono, j’ai au pire 45 minutes rien que pour moi,  au mieux, 1H30 !

Avant toute chose, il me faut me vider la vessie, bah oui, j’en peux plus moi ! Alors que je m’installe sur le trône, calme et détendue arrive à mes oreilles le bruit inhumain de l’interphone maudit des voisins ! Oh non, ça sent les colporteurs ou pire, les distributeurs de pub à la C.. Tu sais, ceux qui, pour se faire un peu de fric, vont de maison en maison, pour remplir nos boites à lettres de prospectus en tous genres  jusqu’à ce qu’elles vomissent le tout par l’ouverture, gavées de ce trop plein de publicité… Et comme Bébé L, Maman V et Zhom n’habitent pas dans une maison mais dans un appartement, les distributeurs usent et abusent de tous les stratagèmes pour obtenir l’ouverture de la porte, à savoir…. Sonner à tous les interphones !! Et pour couronner le tout, comme Zhom et Maman V ne sont pas mariés (enfin, pas encore), les distributeurs tout aussi perfides que stupides sonnent deux fois chez nous car nous avons deux noms différents ! Ahhhhhh ! Comme je les vomis ces distributeurs colporteurs….

Je suis donc sur le trône, culotte et pantalon en bas des chevilles, le sourire aux lèvres, prête à me vider la vessie quand retentit le bip bip, long et bruyant de l’interphone des voisins. Compte tenu de l’heure (pour rappel, 09h37), je suis persuadée que ce sont les distributeurs de déchets pour boite à lettres, oui, c’est sûr, j’en suis convaincue ! Ils vont me réveiller bébé L ces bachibouzouks de M…, ces moules à gaufres… Vite, il me faut agir…. Alors que je sens mon périnée se relâcher, je bloque le tout comme je peux et me décide à me lever, en catastrophe, le pantalon aux chevilles, pour aller décrocher l’interphone, avant que le bip bip ne retentisse ! Cours Maman V, cours, tu peux le faire ! Je saute littéralement de la cuvette des wc et sors en trombe en esquivant de justesse la porte des wc et la porte du couloir, épreuve réussie ! Ni une ni deux, sans jamais tomber, je glisse un pied devant l’autre aussi vite que possible tel une patineuse à glace et tout en stoppant net ma course devant la porte d’entrée ( au risque de m’écraser le nez dessus), je tends le bras au maximum dans un dernier effort surhumain car je sens le bip bip de l’interphone qui se rapproche de nous… vite, vite, et ……oui, j’atteins enfin l’interphone et le décroche avant la sonnerie fatidique ! Yes, I did it !....Oui mais…. Car il y a un Mais… Le temps que je me lève pour courir à l’interphone, mon cerveau n’a pas complètement enregistré l’info suivante : bloquer le tout, dire à mon périnée de stopper net son activité, se retenir encore un peu, juste un p’tit peu … Mais la machine étant lancée, l’arrêt intempestif des moteurs fut plus que difficile,  voire même extrêmement laborieux et comme de bien entendu, j’me suis fait pipi dessus !!!! Quoi ? Comment ? J’imagine déjà la tête de certains d’entre vous se disant « nan, pas possible ! » Et Pourtant ! Bah oui, comme une gamine, j’me suis faite eue, j’me suis un p’tit peu fait pipi dessus !.....En même temps, j’me dis : «  Mère courage que je suis, qui, au péril de sa vessie, a combattu l’interphone maudit  pour son petit ! »

Alors que les minutes défilent, j’entends au loin, le bip bip strident de tous les autres interphones, les colporteurs – distributeurs ont bel et bien encore frappé ! Satisfaite de mon « sauvetage in extremis », je glisse un œil rapide dans la chambre de bébé L, qui bienheureuse, dort à poings fermés….

Finalement, son sommeil préservé a bien plus de valeur que ma culotte mouillée !     

Nous y sommes enfin….. Après 2 ans et demi d’attente, 3 fausses couches-vraies douleurs, 28 piqures, 36 semaines et 5 jours de joie et d’angoisse, 28 kilos, 14 jours de quasi insomnie….. Nous y sommes enfin....

Aussi excités qu’angoissés, Zhom et Moa nous réveillons aux aurores. La césarienne est prévue pour 11h00 ce matin et nous sommes attendus à la clinique pour 08h30. Dès lors, les choses vont aller très vite. Nous prenons un taxi avec option « chauffeur parlant » qui nous bassinera tout le trajet avec les détails des 3 accouchements de sa femme…..Et à peine arrivés, nous serons installés dans la chambre qui sera la mienne et celle de bébé durant notre séjour.

Zhom est silencieux, comme souvent… Le calme avant la tempête sans doute....!? Quant à moi, je ne sais pas !? A peine le temps de ranger quelques affaires dans le placard et on vient me chercher pour un dernier monito avant le grand saut. Zhom ne peut pas venir, enfin pas encore… Je suis donc seule, seule avec ma peur qui va grandissante, seule avec mon futur bébé que je vais découvrir dans quelques heures, seule avec le bruit du monitoring pour unique compagnie… Nue sous ma blouse d’hôpital, je n’en mène pas large…. D’autant que pour couronner le tout et me mettre à l’aise, je suis tellement « enceinte » que la blouse ne fait pas le tour complet de mon corps. La raie de mes fesses est aussi visible que l’Arc de Triomphe sur l’avenue des Champs Elysées … mais couvrez moi bordel !!

Entourée d’un grand drap en sus de la blouse, je me dirige alors vers le bloc.. Drapée  dans ma dignité pourraient dire certains… en fait, drapée oui, mais ma dignité, je l’ai perdue en route, je ne suis plus qu’un animal terrorisé. Tel un lapin pris dans les phares d’une voiture, je suis aveuglée par tous les néons du bloc, le personnel médical tout de bleu/vert/rose  vêtu ( la couleur est en fonction du poste de chacun), le personnel médical donc s’affaire déjà et moi…… moi je panique !

Pas la panique hystérique à renforts de cris et de grands gestes… nan nan, la panique silencieuse… celle où subitement, ton sang se glace, ton corps échappe à ton contrôle et se met à trembler légèrement, tes glandes lacrymales se rappellent à ton bon souvenir…. « Respire ma fille, respire, il est hors de question de craquer maintenant, t’as fait le plus dur » voilà ce que je me répète là tout de suite, en entrant dans le bloc..…

Je revois alors l'espace d'une seconde le chemin parcouru, les obstacles franchis, et comprends enfin que là, maintenant, je ne suis plus maitresse de rien …Quoiqu’il arrive, je dois faire confiance et m’en remettre aux médecins….  

Une fois n’est pas coutume….. A l’heure où tout un chacun envoie ses vœux pour la nouvelle année, moi j’en fais un de vœux, et un seul, celui de la victoire du courage et de la solidarité sur la crise éco ! Mais de quoi parle-t-elle vous demandez vous sûrement !?

Je parle de ces femmes, qui, courageuses et énergiques, ne se laissent pas abattre par les coups du sort, les mauvais jeux du destin, les obstacles du quotidien…. Ces femmes, c’est un jour vous, un jour Moa, mais aujourd’hui, à la veille du lancement de leur production, ces femmes, ce sont celles des Atelières,  et les Atelières, c’est un atelier de façonnage haute couture, lingerie et bain créé à l’initiative de Muriel Perrin, chef d’entreprise, en réaction aux licenciements d’ouvrières de Lejaby, au début 2012.

http://www.lesatelieres.fr

Découvrez-les ! Encouragez-les ! Soutenez-les !

Leur victoire sera aussi la nôtre, celle de l’espérance et comme me le dit souvent Mozer, une autre de ces femmes courageuses, volontaires et énergiques, « L’espérance est un risque à courir »!      

Ca y est, nous y sommes, mon job de maman testeuse touche à sa fin et j’ai remis mes dernières fiches de notation ce matin ! Mais chose promise, chose due, je vous livrerais néanmoins mon feedback sur les produits nettoyants pour bb autre que les eaux micellaires ainsi que sur les soins hydratants ! J’entends déjà certaines d’entre vous me dire : « oh non, y’en a marre des feedbacks cosméto de maman V, on préfère quand tu « post » d’autres sujets ! ». Oui, bah va falloir patienter encore un peu  car je compte bien mener ma mission à terme et puis, au milieu de celles et ceux qui me disent « y’en a marre », il ya aussi celles et ceux que ça intéresse donc revenons à nos moutons !!

 Outre les eaux nettoyantes, il existe moult pléthores de produits pour nettoyer bébé et j’ai l’opportunité de tester lait, huile et lotion chez respectivement Aderma, Natessance et Bébilou… Dès lors, que vous dire !? Le lait nettoyant, on connait, rien de nouveau sous le soleil et Natessance bb, comme d’autres a des avantages et des inconvénients, pas la peine d’épiloguer des heures. L’huile d’Aderma, quant à elle, part avec un handicap de taille dans notre maisonnée car nous ne sommes pas fan des huiles pour nettoyer bb, ceci étant dit, le packaging est top, l’huile de qualité et peu odorante. Enfin la lotion Bébilou…..L’adage dit souvent que l’on garde le meilleur pour la fin et aujourd’hui, l’adage a raison ! La Lotion douceur de Bébilou est mon coup de cœur du jour ! Douce, légèrement parfumée, facile à utiliser et à transporter (petite contenance), c’est le compagnon idéal des fesses de bébé  lorsqu’il me faut les nettoyer. Outre son efficacité, je suis ravie de découvrir un produit nouveau qui me satisfait. Inconnue au bataillon chez nous il y a encore 4 semaines, cette petite marque semble avoir « tout d’une grande » (comme dirait l’autre).

Chères mamans et bébés, laissez vous tenter, la lotion douceur de Bébilou, votre futur chouchou !?

 Ce qui va de paire avec la collectivité des bébés, c’est le linge à marquer !

Que vous soyez des addicts de la couture, des fans de la broderie ou des inconditionnels/elles du fer à repasser, vous ne pouvez y échapper. Crèche, Garderie, Multi-accueil, tous y vont de leurs consignes et celle là est partout !!!

A l’heure d’internet et des réseaux sociaux, il était inconcevable, pour moi, d’aller dans une mercerie et de commander des kilomètres d’étiquettes  avec les nom et prénom de bb L.

Surfant au gré de mes envies sur la toile, j’ai découvert « Le » site parfait : des étiquettes personnalisables livrées en 48h00 maxi et sans frais de port ! Trop fort !

Le temps de quelques clics pour choisir la police, la couleur et le logo et deux jours plus tard, je recevais mes super étiquettes thermocollantes ! Moi qui appréhendais le côté rébarbatif de la chose, je me suis surprise à m’éclater en thermocollant les étiquettes de bb L sur la plupart de ces vêtements…

Et quelle émotion quand c’est la Première ! La première étiquette !? Mais non, enfin si un peu. Une émotion en collant une étiquette !?? Eh cocotte, t’as pris des substances illicites ou t'as trop collé d'étiquettes pour le coup !? Mais non, mais c’est vrai quoi, Première étiquette pour premier bb qui devient grande et qui va aller à la halte garderie, y’a de quoi avoir une émotion quand même !! Et tant pis pour celles et ceux qui ne comprennent pas, j’assume très bien mon côté « maman gaga ». Quant à Zhom, l’émotion fut plus grande encore car son nom était noir sur blanc associé à celui de sa fille (enfin plutôt rose sur blanc because j’ai choisi rose comme couleur mais peu importe).

Séquence émotion donc pour la happy family qui a découvert la semaine dernière, que coller des étiquettes,  ça pouvait être vachement chouette.....

www.a-qui-s.fr, le site aussi pratique que ludique !

Grand classique de l’apéro en été,  les mini brochettes tomates-mozza se dégustent aussi tout au long de l’année! Faciles à réaliser, elles raviront les papilles de vos invités ! Prêts !? Partez !

Pour réussir vos 12 mini brochettes, il vous faut :

60 gr de pistaches ( de préférence non salées)+ 12 mini billes de mozzarella + 1 cuillère à soupe d’huile d’olive+ 24 tomates cerises ( bien mûres) + sel et poivre du moulin

1. Concassez vos pistaches grossièrement à l’aide d’un gros couteau et placez les dans une assiette creuse.

1. Disposez les billes de mozzarella dans un saladier. Arrosez les d’huile d’olive puis roulez les dans l’assiette de pistaches.

1. Enfilez les tomates cerises et les billes de mozzarella, sur des piques en bois. Assaisonnez de sel et de poivre, puis servez !

Les petits plus de Mademoiselle V

-       On oublie le gros couteau pour concasser les pistaches et on les passer 3 secondes au mixeur ou hachoir, etc…, effet garanti !

-        

-       Si les pistaches que vous trouvez sont déjà salées, c’est bien aussi ! Il est alors recommandé de ne pas avoir la main trop lourde pour l’assaisonnement final, voire même de ne mettre qu’une petite pincée de poivre….

Cher Monsieur le Maire,

Comme beaucoup de mamans, j’ai découvert avec stupeur que j’habitais à Dèchedecrècheville...et croyez bien que si je l’avais su plus tôt, j’aurais sans nul doute réfléchi à 2 fois avant de m’installer dans votre ville !

….Voilà les premiers mots que j’aurais pu (ou du !?)  adresser à Monsieur le Maire de Dèchedecrècheville il y a 15 jours lors de mon rdv en mairie mais au final, je me dis qu’il ne mérite ni mon attention, ni mon temps mais vous oui !

Commençons par le commencement !

Aout 2011, je suis au 7^ème mois de grossesse, c’est donc le moment de préinscrire futur bb pour une place en crèche.. D’après les directives de la mairie. Le temps de remplir qq papiers, de justifier que Zhom et Moa travaillons et de montrer patte blanche quant au justificatif de domicile, de salaire, etc…et nous voilà inscrits…. Sur liste d’attente…

Mes félicitations, vous êtes 337^ème sur liste d’attente, vous pouvez donc espérer une place à la rentrée …..2012 !

Sonnés mais néanmoins réalistes, nous nous tournons alors vers la liste d’assistantes maternelles que le service petite enfance de la mairie nous a remis… 16 pages à éplucher mais au final, à peine ½  page à retenir…. C’est le début de la fin... Parents précautionneux et fiers de votre future progéniture, vous voulez le meilleur et êtes donc prêts à faire passer des entretiens à la future nounou du petit… Que nenni.. C’est en fait vous qui passez l’entretien car la demande est telle que ces dames n’ont que l’embarras du choix. Et entre la pénurie de places, les fumeuses, les avec animaux, les j’en garde 12 pourquoi pas un 13^ème (évidemment là, j’exagèreJ), etc…les bras nous en tombent très vite…. Le coup de grâce sera porté par la pédiatre de bb L, qui, intéressée par son métier et ses petits patients nous demandera où nous en sommes de nos pérégrinations…

Moa : nous avons rdv avec Mme X qui démarre dans le métier d’assistante maternelle, d’ailleurs elle ‘habite pas loin de votre cabinet

Dr des bb : Mme X !? Mmmmm

Moa : Vous la connaissez !?

Dr des bb : Oui, en effet ! MMmmmm

Moa : Un conseil à nous donner, un problème peut-être !?

Dr des bb : Vous faites bien comme vous voulez mais je suis ses enfants et avant de vouloir s’occuper de ceux des autres, elle devrait d’abord s’occuper des siens..

Bah voilà, ça c’est fait…..

Aux vues des difficultés rencontrées quant au mode de garde, nous sommes quasi à la fin du congé mat’ et toujours rien pour bb L et puis… plus je la regarde, plus je me dis que c’est un crime de la laisser à qqn d’autre.. Elle est si petite, elle est si fragile….. Et si nous attendions la rentrée 2012 pour une place en crèche et que je la garde sa 1^ère année !?

En route pour un congé parental donc…. Mais horreur-malheur !!… Le congé parental est rémunéré à hauteur de 500 € /  mois (environ)… Euhhh comment on s’en sort quand on passe de 2 salaires à un seul sous prétexte qu’on veut rester avec son p’tit bout la 1^ère année !?

Ça aussi, c’est fait, on oublie le congé parental… d’autant que la vilaine entreprise n’est pas super open sur le sujet, ça veut dire revoir ma tronche de cake dans un an et après la discrimination dont ils ont fait preuve à mon égard because « ma grossesse », peut-être vaut-il mieux négocier mon départ !? C’est entouka ce que nous conseillera l’avocat et ce que nous ferons…

Me voilà donc en ce printemps 2012 avec une superbe petite fille de qq mois, certes, mais aussi et surtout au chômage….. la faute à pas de chance sans doute !?

« A toute chose malheur est bon » disent les anciens….. Ils n’ont pas tort sur ce point car c’est aussi très épanouissant de voir bb grandir et évoluer au quotidien….

Arrive donc la rentrée 2012… Chouette, je vais avoir ma place en crèche… je vais pouvoir retravailler…… ou pas !!

Service petite enfance de la mairie de Dèchedecrècheville :

Vous êtes aujourd’hui 87^ème sur liste d’attente, Bravo ! Vous aurez donc une place en crèche pour la rentrée 2013, c’est sûr, merci de nous fournir à nouveau les justificatifs demandés et de justifier que vous et votre conjoint êtes en activité..

Moa : je ne travaille plus.

Service petite enfance de la mairie de Dèchedecrècheville : Ah !!

Moa : Quoi, ah !?

Service petite enfance de la mairie de Dèchedecrècheville : la condition parmi toutes les conditions pour une place en crèche, c’est que les 2 parents travaillent

Moa : vous plaisantez !?

Service petite enfance de la mairie de Dèchedecrècheville : bah non !

Moa : pour être sûre d’avoir tout compris, je vais résumer la situation… Je suis encore et toujours sur liste d'attente pour une place en crèche et avec un peu de chance, j'aurais une place à la rentrée 2013, soit 2 ans d'attente! Pour obtenir cette hypothétique place, je dois justifier d'un emploi car pas de job pas de place en crèche....

Service petite enfance de la mairie de Dèchedecrècheville : C’est ça !

Moa : Vous vous rendez compte que je ne peux reprendre un job sans avoir un mode de garde pour ma fille!?

Service petite enfance de la mairie de Dèchedecrècheville : Bah oui !

Moa : Mais C’est le chat qui se mord la queue votre histoire !!

Service petite enfance de la mairie de Dèchedecrècheville : Bah oui, je sais, mais c’est la politique locale…

Moa : Pardon !?

Service petite enfance de la mairie de Dèchedecrècheville : Oui, oui, c’est une volonté du maire

Moa : Rappelez-moi le nom du maire svp !?

Je suis donc sortie de ce rdv, désappointée certes mais aussi et surtout en colère.. En fait non, plutôt folle de rage !! Mais c’est qui ce crétin de maire qui ne comprend pas les besoin des mères justement…. Quand je pense qu’il a même donné la priorité à la construction de logements sociaux là où devaient se monter une nouvelle crèche.. Bah oui, faut faire rentrer de l’argent dans les caisses !!

Quand on sait que 2 villes sur 3 fonctionnent comme « Dèchedecrècheville », à savoir « les places en crèche sont attribuées aux enfants dont les 2 parents travaillent », il ne me reste plus qu’à déménager là où les places en crèche sont attribuées prioritairement aussi aux enfants dont l’un des 2 parents est au chômage…..

Allez, Salut Monsieur le Maire, vous pouvez bien évidemment compter sur mon non soutien aux prochaines élections !!

Pour réussir vos mendiants chocolat, il vous faut :

200gr de chocolat blanc + 80gr d’un mélange raisins et fruits secs.

1. Casser le chocolat en petits morceaux. Le faire fondre au bain-marie très doucement.

2. L’étaler en petits palets de 5 cm de diamètre environ à l’aide d’une cuillère.

3. Déposer quelques fruits et raisins secs sur chaque palet formé avant qu'ils ne durcissent.

4. Laisser refroidir et durcir au frigo.

5. Régalez vous !!

Les petits Plus de Mademoiselle V

-       Essayer aussi avec du chocolat au caramel, c’est exceptionnel !!

-       Il est conseillé d’utiliser du chocolat de couverture mais le Nestlé dessert fait très bien l’affaire…

Une lingette en soi, c’est pratique, facile à utiliser et facile à transporter…

Les emballages sont la plupart du temps en plastique, de plus en plus ludiques et le conditionnement est tel que bien souvent, elles se vendent par lot de 2 ou de 4, alors n’ayons pas peur des mots : ces temps ci, la lingette est à la fête…

Oui mais voilà, pas chez moi !! Bah oui, comme bon nombre de mamans, j’en utilise lorsque je suis en « déplacement avec bb » mais au quotidien, je préfère de très loin les bonnes vieilles méthodes tradi’ : du coton et du lait !

Commence pourtant pour la happy family que nous sommes les tests lingettes. « Mixa bébé », "Corine de Farme" et « Love and Green » sont arrivées dans notre home sweet home la semaine dernière et c’est avec sérieux et attention que depuis une semaine, nous les essayons. Packaging, odeur, quantité de produits imprégnée, composition de la lingette et tenue sur la durée, nous passons tout au crible, enfin, nous essayons !

Entre celles qui se veulent sans parfum et réveillent en moi l’odeur spécifique des hôpitaux, celles qui trop imprégnées, incommodent presque bébé, celles qui dans un esprit bio et écolo, ont privilégié la forme au fond, et celles, qui contiennent du Phénoxyéthanol, alors que depuis mi-novembre, de nombreux articles circulent sur le sujet http://www.europe1.fr/France/Lingettes-bebe-attention-danger-1312231/, on ne peut pas dire que ce soit un succès….

Bilan donc mitigé pour bébé L et maman V mais je ne doute pas que d’autres mamans et bébés apprécieront de les utiliser.....

Outre les journées bien remplies (soins le matin et ballades iodées l’après-midi), nous avons également un temps à trois le soir au moment du dîner car nous sommes en demi-pension.  Bah oui, ça simplifie la vie et c’est quand même agréable après papouillages, ballades et papotages, de se faire servir !

Le 1^er soir, nous étions ravies d’aller dîner et de découvrir le resto. Oui, mais bébé L n’était jamais allée au resto auparavant… A peine arrivées, bébé L s’est faite remarquée par les serveuses parce qu’évidemment, bébé L a d’ores et déjà compris que le charme opère dès le plus jeune âge… Et la voilà qui sourit à la terre entière.

Serveuse 1 : bonjour toi, comme tu es jolie et comment tu t’appelles ?

Moi ( dans ma tête) : et tu crois qu’elle va te répondre à 6 mois ½ !

Serveuse 1 ( m’adressant la parole) : comment elle s’appelle ?

Moi : bébé L

Serveuse 1 : oh comme ma fille !

Moi : ah c’est drôle ! (que dire en pareil cas !?)

Et la voilà à passer le mot à toutes ses copines serveuses, regarde, c’est un bébé L, comme ma fille. Et voilà la danse des serveuses qui commence…..Et qu’elle est jolie, et qu’elle est mignonne, elle est éveillée, elle est énergique, elle a l’air tonique….. STOP !!!! Je voudrais juste aller diner please !

En une soirée, bébé L était la mascotte des serveuses ! Pourtant si je ne m’abuse, il y avait d’autres bébés dans la salle, j’en ai vu au moins 3. Oui mais non, on est bébé L ou on ne l’est pas ! Mascotte un jour, mascotte toujours ! Ce va et vient à peine terminé, voilà à nouveau qqn qui vient vers nous reconnaissant bébé L, une autre maman !

La 2^ème maman : tiens bébé L, bonsoir bébé L. Vous êtes la maman de bébé L ?

Moi : euh oui, vous connaissez ma fille ?

La 2^ème maman : Si je la connais !? Ah oui, je la connais !

Moi( dans ma tête) : qu’est ce  qui va encore me tomber dessus !? Je sens la remarque loose pointer le bout de son nez …

La 2^ème maman : Je suis la maman de S. qui va à la nursery durant mes soins. Ma fille S était donc à la nursery avec bébé L ce matin, en même temps que le petit bb H et Bébé L a fait pleurer tout le monde !

Moi : Gloups ! Pardon !?

La 2^ème maman : bah oui, bébé L a hurlé, donc S qui jouait calmement s’est mise à pleurer et le petit dernier, bb H qui dormait a été réveillé par bébé L et s’est mis à pleurer également !

Moi ( souriant) : ………

La 2^ème maman : enfin voilà, bon appétit et bonne soirée

Moi et Mamie Grab’ (en chœur) : merci, vous aussi !

Bref, c’était notre premier dîner 3G…

Le 2^ème soir : Nous nous sommes organisées pour chacune notre tour promener bébé L et chacune notre tour manger. Pas très convivial mais le repas a donc pu se faire bon an mal an, nous ne nous sommes pas trop faites remarquées mais j’ai eu la sensation d’avoir dîné seule et s’il ait bien un truc que je déteste, c’est dîner seule mais bon !

Le 3^ème soir : buffet de fruit de mer à volonté ! Youou !  Les serveuses nous avaient prévenues. Il faut venir tôt car ce soir là, tout l’hôtel vient dîner et se jette sur les fruits de mer au taquet. C’est limite un combat de catch autour du buffet central ! En bonnes clientes, nous nous sommes donc organisées pour être présentes de bonne heure (et pis c’est mieux pour bb L qui peut prendre son dernier bib ensuite vers 20h30). Comme la veille, nous allons à tour de rôle nous servir au buffet et nous occupons de bébé L. Mais Mamie Grab’ est tellement fière et heureuse d’être avec sa petite fille, qu’elle la promène dans tout le resto, l’exhibant tel un trophée sportif ! Bizarrement, bébé L ne demande pas à être portée en permanence et se contente d’une petite ballade en poussette entre deux plats mais mamie Grab’ m’assure que : « pas du tout, quelle râle dans sa poussette, qu’elle préfère qu’on la prenne et qu’on la promène, qu’elle est mieux à voir les gens autour d’elle » Bref, Mamie Grab’ exhibe bébé L….  et moi qui voulais que nous passions inaperçues pour une fois… J’ai envie de te dire : Raté ! Tiens qui voilà !? Alors que je suis devant le buffet entrain de résoudre un dilemme de taille (des huîtres et des bulots ou du saumon fumé et une terrine de poisson !? Et bah ce sera un peu de tout et pis c’est tout !), arrivent bébé L et Mamie Grab’

Mamie Grab’, bébé L dans les bras : elle voulait voir sa maman, elle s’ennuie avec moi toute seule à table

Moi( sourire un peu crispé) : oui ok maman, mais tu gênes là, y’a des gens qui veulent se servir autour du buffet

Mamie Grab’ (  bb L) : mais non, je gêne pas, hein, bébé L , on ne gêne pas ! On est venu voir Maman et puis voilà, on s’ennuyait à table et c’est comme ça…

Moi : Maman, tu gatouilles là ! va la promener si tu veux mais ne reste pas au milieu des gens et du buffet !

Je laisse donc les 2G à leurs papotages et pars déguster mes fruits de mer à table loin de l’agitation du buffet.  Agitation qui semble convenir à certains convives de la gente masculine car je soupçonne Mamie Grab’ de s’être fait brancher par un sexy sexa ( NDA : sexagénaire) grâce à bb L

Le sexy sexa ( à mamie Grab’ parlant de bb L) : elle prend des fruits de mer ?

Mamie Grab’, très souriante : bah non, elle est trop p’tite

Le sexy sexa : ah oui, j’me disais aussi !

Mamie Grab’ sourit

Le sexy sexa : en tout cas elle mange bien !

Mamie Grab’ : oui, oui, elle mange bien

Le sexy sexa : ca se voit ! Je ne sais pas ce qu’elle mange mais vu ses joues, ce qui est sûr, c’est qu’elle ne lèche pas les murs !

Et voilà Mamie Grab’ qui rit aux éclats

Bref, Mamie Grab’ s’est faite branchée au resto de la thalasso…

Le 4^ème soir, bébé L semble s’être habituée à son nouveau rythme et n’est plus du tout énervée ou excitée au moment du repas. Calée dans sa poussette avec son doudou, elle est calme et gazouille gentiment. Un exploit pour mamie Grab’ et moi qui en profitons pour papoter un peu et savourer ce dîner à deux, le 1^er depuis notre arrivée ! Enfin, une soirée à nous ! Mais c’est sans compter sur notre ami Erwann, « serveur d’un soir ».

Alors que nous dégustons notre petit verre de vin à l’apéritif, je le vois arriver de loin  d’un pas rapide et le sourire aux lèvres. Il se « quasi » jette sur bébé L, la gratifie d’un « bonsoir petite » et lui caresse la joue tout en s’adressant à nous pour la prise de commande. La moutarde me monte au nez en moins de 2 secondes ! Oh ! T’es qui toi pour poser tes grosses papattes sur ma fille !? Et le respect de l’espace vital, tu connais !? Calme toi Bernadette, Calme toi, me dis-je, c’est un geste affectueux, il est juste maladroit… Tout ça dans ma tête en 2 nanosecondes… Je trouve donc la force et l’énergie de lui sourire (un peu) et de passer commande. Notre Erwann à peine parti, je vomis ma surprise à Mamie Grab’ qui, acquiesce. Bah oui, quand même, un peu gonflé le Erwann… Pas le temps de finir notre phrase que le revoilà !

Erwann : elle mange des gâteaux !? Je vous en donne un pour elle si vous voulez !?

Moi : merci, c’est gentil mais elle est trop petite pour manger des gâteaux.

Erwann : Ah bah oui, elle est trop petite… et le voilà qui repart….

5 minutes plus tard, le revoilà avec les entrées, et hop, un sourire à bébé L, et hop un regard sur maman V, et hop, une petite caresse sur les joues de bébé L.

Erwann : elle est trop mimi ! Coucou bébé !

Mamie Grab’ et moi sourions... un peu crispées…

Erwann repart et Erwann revient débarrasser. Erwann repart et Erwann revient avec les plats. Erwann repart et Erwann revient avec les desserts… A chaque fois, le même manège. Ecoute bonhomme, t’es pas un peu lourd, t’es grave lourd ! Alors qu’est ce que tu veux !? Bon en même temps, ni mamie Grab’, ni moi ne sommes nées de la dernière pluie et là tout de suite, je sens bien que notre Erwann national tente une drague, certes lourde et maladroite mais une drague quand même sur la personne de Maman V, c'est-à-dire moi ! Et même si il est trop naze sur l’approche, soyons honnêtes, il est plutôt beau gosse le gamin, je dis gamin, car, je lui donne maxi 25-28 ans, et je dis beau gosse car il a le corps, jeune, ferme, musclé….

Mamie Grab’ : oui, c’est sûr il te drague mais il est quand même ultra lourd !

Maman V : oui, d’accord Mamie Grab’ mais entre nous, c’est trop bon pour le moral de se faire dragouiller même si maladroitement le temps d’un dîner !

Mamie Grab’ : oh quand même !

Maman V : Maman ! Dois- je te rappeler que j’ai accouché il y a un peu plus de 6 mois, que j’aie encore 10 kilos à perdre, que par conséquent, je n’ai pas toujours le moral et que selon l’humeur du jour je me trouve grosse, moche et pas du tout "b....able" ! Alors rien à f.... s’il est ultra lourd ! Ce que je retiens, c’est que malgré mes kilos et ma nouvelle maternité, j’ai pu plaire à un gamin jeune et beau !

Mamie Grab’ : ah bah oui, vu comme ça, c’est sûr ! Ah ça oui.

Maman V : Ah ! Tu vois !

Sur ce, le dîner touche  à sa fin, bébé L s’est endormie et nous quittons le resto toutes les trois satisfaites de notre dernière soirée. Allez, au dodo les filles. La route est longue demain.

** 3G= 3 générations

Pour réussir vos petits sablés, il vous faut :

200 gr de beurre ramolli + ½ cuillère à café de sel + 1 cuillère à café de cannelle en poudre + 100 gr de sucre en poudre + 100 gr de cassonade + 1 œuf + 250 gr de farine

Etape 1 : Fouettez le beurre en pommade avec la cannelle, le sel, le sucre et la cassonade (avec un batteur, ou une fourchette !). Ajoutez l’œuf et la farine et fouettez jusqu’à l’obtention d’une pâte homogène (enfin  plus ou moins…)

Etape 2 : Divisez la pâte en 2 et, sur le plan de travail que vous aurez au préalable fariné, façonnez chaque moitié en forme de rouleau. Emballez-les séparément dans du papier sulfurisé et hop, mettez-les au réfrigérateur 30 min environ.

Etape 3 : Préchauffez le four à 180°C, beurrez une plaque ou utiliser du papier cuisson posé sur une grille (je recommande le papier cuisson). Découpez chaque rouleau de pâte en rondelles de 1 cm d’épaisseur environ

Etape 4 : disposez vos p’tites rondelles de pâte sur vos plaques, grilles, papier cuisson, (c vous qui voyez). Enfournez 12 min environ jusqu’à ce que le bord des sablés soit doré et laissez refroidir.

Etape 5 : Dégustez !!!

Les Variantes de Mlle V pour perfectionner ses sablés :

3 cuil. à café de cannelle en poudre au lieu de 1 cuil.

50 gr de sucre en poudre au lieu de 100g

150 gr de farine et 100gr de Maïzena au lieu de 250 gr de farine

Oubliez vos rouleaux de pâte au réfrigérateur plus de 60 min au lieu de 30 ne nuit pas !

Enfournez 17 min au lieu de 12 non plus

24 sablés ! Que nenni, j’en ai toujours 40 au minimum

 Enfin, le Must….Remplacez la cannelle en poudre par de l’arôme vanille liquide… une tuerie !

Bon appétit !

J'en ai rêvé, "Parents" l'a fait !

Après un peu plus de 2 ans de papotages en tous genres, "Mlle V" rentre dans la cour des grands et devient Peps'Mozer!

Le Magazine Parents a en effet retenu 15 Mamans pleine d'énergie et décidé de les mettre en avant... et devinez quoi, je suis dedans !

Le lancement officiel est imminent et nos 1ers articles déjà en ligne.

Vous pouvez donc désormais retrouver mes articles sur mon blog parents intitulé "Cocotte, ma Crotte, la P'tite Vie de la Happy Family" à l'adresse suivante : 

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A très vite

Mlle V – Peps’Mozer ( “Aimer, c’est se surpasser”)

Partie 1 :

Tout un chacun sait que lorsque bb arrive, arrive aussi une multitude « d’activités » nouvelles liées à bb évidemment. Dans le lot, il y a la stérilisation des biberons. Etape 1, choisir le mode de stérilisation des biberons et par conséquent, l’appareil correspondant. Etape 2 : l’acheter. Vous vous rendez alors compte que le mode de stérilisation et l’appareil correspondant seront en fait déterminés par le prix, essentiellement (globalement de 10€ à 150€, ça calme hein !) donc dans l’ordre : Etape 1 : le prix, Etape 2 : le choix, Etape 3 : l’achat. Nous optons pour le stérilisateur micro-ondes Phillips (simple et bon marché)

Vient enfin la prise en main de l’appareil après lecture…ou pas de la notice et là, les différences homme-femme apparaissent, que dis-je apparaissent, elles s’imposent d’elles-mêmes !! Et ça n’est que le début…. Il y a donc Zhom et il y a moi. Zhom ne lira pas la notice du stérilisateur biberon. Bah non, c’est trop simple, c’en est un qui va au micro ondes, donc lecture notice inutile. Zhom tentera donc une 1^ère utilisation à l’aveugle et oh surprise ! Tous nos bibs ne rentrent pas dans le stérilisateur.

Moi : Comment ça tout ne rentre pas ?

Zhom : bah oui, tout ne rentre pas !

Moi : Le stérilisateur est prévu pour 6 bib de 260 ml + 6 tétines + 6 anneaux.

Zhom : ….

Moi : attends, laisse moi voir

 (ce qui signifie en langage fille que je jette simplement un coup d’œil sur les schémas et la notice et que oh miracle ! , il y a une position prévue pour chaque produit et que si on respecte cette position, tout va bien, et que si Zhom avait pris le temps de jeter un œil comme je viens de le faire, il aurait compris ça tout seul car Zhom est tt sauf con et que comme il ne l’a pas fait, j’ai du m’y coller et que du coup, le gain de temps pour moi est de zéro et que du coup, à quoi ça me sert que Zhom essaie de donner un coup de main puisque je repasse derrière de toute façon, et que mes journées et mes nuits sont suffisamment chargées pour que je n’ai pas, en plus, à me taper la mise en place du stérilisateur biberons, Bordel ! Et que de toute façon, c’est toujours pareil, c’est toujours moi qui fais tout dans cette maison et que moi, j’en ai Marre, et puis aussi, j’ai mal au ventre ( NDA : accouchement césarienne) et puis surtout, ‘chuis fatiguée et puis, et puis, et puis  MER……DE. Voilà ( entre 2 sanglots).

 Et oui, la femme hystérique pour un « fucking » stérilisateur, c’est Moi. Celle qui fait preuve de mauvaise foi, c’est encore Moi et celle qui profite de la situation (chamboulement hormonal post accouchement, la bonne excuse), c’est toujours Moi ! L’homme gentil, un peu paumé qui survit dans ce chaos d’émotions disproportionnées, c’est Zhom. Celui qui reste zen, c’est Lui, celui qui essuie la prochaine tempête comme s’il s’agit d’un simple coup de vent, c’est encore Lui, et celui qui gère au quotidien maman et bébé, c’est toujours Lui !  Quant à ceux qui s’aiment en dépit de tout et qui se découvrent parents depuis 3 semaines et la naissance de bébé L, bah c’est Nous …   

Le chemin est long, la route parsemée d’embûches mais l’Aventure est belle !

 Partie 2 :

Aujourd’hui à l’aise avec la stérilisation des biberons (cf 1^ère partie), Zhom est tout fier de le faire et ce, quotidiennement. Bébé L a alors 3 mois environ et tourne sur 5 bib / jour donc stérilisation quotidienne. Les choses s’étant mises en place plutôt naturellement enfin, presque et selon les tâches concernées, Zhom s’est auto proclamé Responsable de la Stérilisation des Biberons. Tout se serait arrêté là si Zhom s’était contenté de faire les choses, point à la ligne ; Mais non, Zhom, comme tous les Hommes, a besoin de commenter ce qu’il fait, Tout ce qu’il fait ! Et comme tous les hommes, Zhom a besoin d’encouragements voire même de félicitations  quand il fait qqc de juste normal. Ce matin là, il est 0730, je viens de passer une heure avec bébé L (câlin du matin, biberon, rots, changement de couches, petite toilette) et je viens de la coucher. Zhom, quant à lui est débout depuis ½ heure, il a petit déjeuné ( lui !), s’apprête à passer sous la douche, et au détour du couloir, me dit nonchalamment

Zhom : «  j’ai stérilisé les biberons » ( 1 fois)

Moi : Merci

07h45, Zhom, sort de la douche, nous nous croisons dans la salle de bain.

Zhom me dit : Au fait, j’ai stérilisé les biberons. ( 2 fois)

Moi : oui, j’ai vu, merci

08h15 : Zhom part travailler. Sur le départ, il me lance de la porte d’entrée…

Zhom : je t’ai stérilisé les biberons, comme ça, tu seras tranquille toute la journée ( 3 fois)

Moi (de la salle de bain) : oui, oui, merci beaucoup.

Et la journée se passe et les suivantes aussi… à la fin de la semaine, Zhom a répété au moins 3 fois / jour qu’il avait stérilisé les biberons, quant à moi qui n’ai pas encore pété le seul câble qu’il me reste, je n’ai rien dit, de toute la semaine, enfin pas encore …et ce samedi matin là, après le créneau matin de bébé ( câlin, bib, rot, changes, toilette), après avoir avalé le petit déjeuner, après avoir entendu pour la énième fois de la semaine Zhom me dire qu’il avait stérilisé les biberons, je lui dis

Moi : répète, je n’ai pas compris ?

Zhom répète : J’ai stérilisé les biberons

Moi : tu as fait quoi ? Tu as stérilisé les biberons ! Mais c’est génial ! C’est extra ! C’est hallucinant ! Avis à la population, Zhom a sté-ri-li-sé les BIBERONS ! Tu ne veux pas que je te fasse une banderole sur laquelle j’inscrirais que tu as stérilisé les biberons !? Ca serait top, non ? Et puis, je pourrais l’agiter tous les matins comme 1 supporter en criant  « trop fort, trop génial, il a stérilisé les biberons ! »

Zhom : …..

Moi : nan, parce  que le fait que tous les jours, je me lève aux aurores pour m’occuper de Bébé L, je prépare ta lunch box du midi, je fais les machines,  le repassage, le ménage, le dîner, les courses tout en m’occupant de bébé L et en essayant de prendre soin de moi un minimum, je t’assure, c’est rien, inutile d’en parler, c’est normal mais que tu stérilises les biberons, alors là, j’en ai le souffle coupé !!!

Zhom n’a rien dit mais Zhom ne dit jamais vraiment rien ; Zhom m’a regardé et il a souri (et ce sourire valait tout ce qu’il aurait pu dire ou ne pas dire...)

Epilogue : Depuis ce fameux samedi, Zhom stérilise toujours les biberons et tous les matins. J’apprécie qu’il le fasse et j’apprécie d’autant plus qu’il le fasse que je n’en n’entends plus jamais parler, mais alors jamais. J’ai donc pu le remercier franchement au bout de qq semaines car soyons honnêtes, oui, le fait que Zhom pense tous les jours à stériliser les biberons me soulage, et oui, ça me fait ça de moins à penser lors des longues journées que Bébé L impose à Maman V. Merci Zhom!

A l’heure où la presse écrite et parlée et nos politiques « préférés » nous rabâchent les oreilles avec une économie mortifiée, une crise exacerbée, un taux de chômage des plus élevés, une industrie fragilisée et d’autres catastrophes en « ée », moi, je savoure les journées ensoleillées, les dimanche en famille à papoter, les soirées avec Zhom à cocooner et les soldes d’été !

Quoi de plus normal alors que de profiter de cette joie et de cette allégresse pour faire (aussi) les petite corvées qui, de toute façon, devront être faites d’ici la rentrée !?

Aujourd’hui, corvée voiture pour Maman V et bébé L. Après une après-midi ballade, nous voilà donc en route pour le concessionnaire Citroën le plus proche de chez nous car oui, notre voiture est une Citroën ( personne n’est parfait) et oui, la clé principale présente de gros signes de fatigue. Il nous faut la refaire. 

Enseigne visible de la route : ok ; panneau indicateur pour le parking client : ok et là, déjà, c’est beaucoup moins bien… En guise de parking, il s’agit en fait d’une arrière cour dans laquelle les véhicules laissés pour réparation et/ou révisions sont stockés avant d’être rentrés dans le hangar (enfin j’espère qu’ils sont rentrés mais ça, c’est un autre débat). Je parviens donc à me garer (non sans mal) et pleine de joie et d’allégresse, bb L et Moi nous dirigeons vers l’espace ouvert Citroën.

Derrière un desk avec ordi, un homme…..et quel homme ! Loin de l’image cliché chic et glamour du jeune vendeur trentenaire au costume impeccable, au bagou commercial et à la jolie gueule, j’ai un quadra-quinqua, usé par la vie, avachi derrière son ordi, le coude sur la table, le bras lui maintenant la tête, la main dans les cheveux ou plutôt la main sur le crâne ( sans cheveux, mais ça arrive à des gens bien aussi !), le tout dans un costume mi kaki-mi moutarde proche du caca d’oie et qui, nous voyant entrées bb L et Moi, relève très lentement la tête et nous regarde d’un air de « oh non, qu’est ce qu’elle vient m’emmerder la bonne femme avec son chiard en plus ! ».

Moi ( avec joie, force et conviction) et espérant réveillé notre mollusque vintage : - Bonjour Monsieur !!

Le Mollusque Vintage : - ‘Jour M’dame

Moi : - J’ai une question, Monsieur !

Le Mollusque Vintage : - Humm, allez-y ‘j’vous écoute

Moi : - Puis-je refaire faire ma clé de voiture chez vous !?

Le Mollusque Vintage ( soudainement soulagé) :  - C’est pas là, c’est derrière !

Moi : J’vous demande pardon !?

Le Mollusque Vintage : Vous allez derrière, vous allez voir une ‘tite maisonnette, à gauche de la cour, bah c’est là !

Moi : Merci bien Monsieur, bonne fin de journée, Au revoir ( j’en profite aussi pour apprendre à bb L les rudiments de la politesse, même si j’avoue, que, chez Citroën, le terrain n’est pas propice !)

Exit donc mon Mollusque du moment.

Nous trouvons la maisonnette qui est en fait un simple bureau avec desk haut, ordinateur, 2 fauteuils et une petite table basse et nous attendons notre tour…. 10 bonnes minutes se passent le temps que le client précédent commande ses crochets pour pare soleil et refasse le monde avec le gars qui passe les commandes. Pendant ce temps, bb L et moi jouons. On « pastrouille » les prospectus, on joue à cache-cache avec le miroir, on fouille dans le sac de maman qui recèle un véritable trésor d’objets interdits et j’en passe…. Tout à notre jeu du moment, nous patientons lorsqu’arrive Dédé ( enfin, je ne connais pas son prénom mais je trouve que Dédé lui va bien). Cet homme au gros bidon et au visage jovial, qui nous salue poliment ( enfin un !) vient aussi et surtout pour saluer son acolyte derrière le desk et tailler la bavette !

Dédé : Salut !

L’acolyte derrière le desk : Salut !

Dédé : ca va bien !?

L’acolyte derrière le desk : humm

Dédé : y sont là les vendeurs !?

L’acolyte derrière le desk : chais pas !?

Dédé : j’ai vu personne au bureau devant

L’acolyte derrière le desk : ceux là, de’façon, y font toujours c’qui veulent, j’bosse, j’bosse pas, j’viens, j’viens pas, y s’en foutent ! Y sont bien lotis ceux là hein !

Alors là, j’hallucine !! Parce que je vous la fais courte en vous l’écrivant mais à vivre, c’était d’un long et d’un chiant…. Et surtout, c’est quoi ce bordel !? Non seulement ça papote tranquille alors que les clients patientent, mais en plus, ça dit des saloperies !!! L’espace d’un instant, j’ai cru être à la caisse d’un supermarché avec « Nénette et Didine » qui se racontent leur petite life et les derniers potins du jour au nez des clients ! Allez-y les gars, lâchez-vous ! Faites comme si on n’était pas là ! C’est vrai qu’on a que ça à faire, vous écouter baver encore et toujours !!

Dédé : ouais, ça c’est sûr ! allez, j’y vais,

L’acolyte : ouais !

Dédé : Salut, à d’main!

L’acolyte : Ouais, à dm’ain !

C’est ça, on lui dira, à nous maintenant……..Je vous passe les échanges techniques et les modalités de commande de cette « fucking key » qui sont d’un ennui et d’un compliqué à toute épreuve mais L’Acolyte n’a pas encore tout donné, il lui en reste sous le capot, je me dois donc de partager …

L’acolyte ( avec amabilité et gentillesse comme tout à chacun l’imagine) : - bon alors, vous voulez la commander !?

Moa : Bah oui

L’acolyte : - vous êtes déjà cliente chez nous !?

Moa : Non

L’acolyte (déçu) : ah oui, alors j’dois vous créer une fiche

Moa : et !?

L’acolyte  : et moi, à ‘ct’heure là, normalement, chuis fermé hein !

Moa :  ………

L’acolyte souffle ( fort), s’énerve, et tape avec son index touche par touche sur le clavier… On n’est pas rendu !!

Moa ( plutôt conciliante ce jour là bizarrement) : si vous voulez, je vous règle une partie du montant pour valider la commande et je repasse demain pour faire le dossier administratif

L’acolyte : Ah non, hein, y faut régler la totalité avant commande

Moa : oui, bon, si vous voulez, je vous règle la totalité et je reviens demain pour faire le dossier administratif

L’acolyte: Ah bah non, de toute façon ça marchera pas hein, je peux pas prendre de paiement sans faire de facture et je peux pas faire de facture sans dossier client, donc, y faut que je crée votre dossier……mais normalement, à ct’heure là, chuis fermé !

Sur ces entre-faits, arrive une femme d’une cinquantaine d’année, très corpulente à l’accent chantant

La Grosse Dame : Excusez moi !

L’acolyte : C’est pourquoi !? Normalement chuis fermé là !

Moa  ( dans ma tête) : mais tu vas la fermer ta bouche, on a compris que normalement t’étais fermé et que tu fais des efforts surhumains pour gérer 2 clients qui, de surcroît sont des clientes ! On a compris que t’en as plein le dos mais si tu tapes sur ton clavier aussi vite que tu réfléchis, on va encore être là demain alors que normalement, t’es fermé !!! Alors active bordel !!!!

La Grosse Dame : j’ai un voyant orange qui s’est allumé et comme je ne sais pas ce que c’est, j’ai préféré m’arrêter pour que vous puissiez vérifier avant de reprendre la route !

L’acolyte : mmngmgngmng…. (Propos incompréhensibles pour moi et la Grosse Dame)

Loin de se démonter, La Grosse Dame s’installe et patiente derrière moi ; L’acolyte, lui, change de couleur….

15 minutes plus tard, mon dossier est enfin créé, mon paiement enregistré, ma facture éditée, bb L et Maman V peuvent s’en aller… Je serais contactée sous 8 jours pour récupérer ma clé ( si tout va bien…)

Dans mon rétro, je vois L’acolyte……..Il grimpe dans la voiture de la Grosse Dame, la déplace, semble se concentrer sur le tableau de bord (sans doute pour contrôler le voyant orange)

Il est exactement 18h14 et normalement à ct’heure là… il est fermé…. Quand je vous le disais…..Mon Garage Citroën, c’est tout un poème….

Il est des jours comme ça !

Après un super weekend de 4 jours, il est temps d'aller au dodo car reprise du boulot dès demain. Mais encore une fois, tout ça, c'est sans compter sur bb L qui décide cette nuit même d'arrêter de dormir vers 05h00 du matin, 05H37 pour être précise! Couchée vers Minuit, je vous laisse imaginer la tête cauchemardesque de Maman V réveillée par les cris de bébé L. Quant à Zhom, comme d'hab', il ronfle.... Non pardon, il respire fort..très fort !

12 levées du corps plus tard, il est 06h22, j'ai réussi à rendormir bb L à l'instant, non sans une certaine difficulté et Zhom ne va pas tarder à se lever... La journée va alors commencer comme toutes les autres. Clic clac de l'interrupteur des wc et/ou du couloir au choix qui s'allume. Comme Zhom n'a pas poussé la porte de la chambre en se levant, je suis éblouie... et pas par son génie, non, non, par son étourderie ! J'entends au loin le Bbbbrrrrr de la machine expresso qui fait son 1er café de la journée, le Chhhh du robinet de la cuisine car Zhom doit faire couler de l'eau. 3 minutes se passent et il est de retour dans le couloir pour accéder à la salle de bain. J'entends le bruit de la brosse à dents électrique ( identique à celui du moustique, qui, alors que tu es en plein sommeil, se rapproche dangeureusement de ton oreille, et qui avec fourberie et perversité, dessine des zigzags incessants au plus près de ton ouie, pour te réveiller, et de mauvaise humeur de surcroît!. J'entends donc le bruit de la brosse à dents électrique et enfin, le bruit de l'eau qui coule avec force, Zhom prenant sa douche, et là ....et seulement là! les petits gazouillis de bébé L se font entendre, d'abord doux et sucrés puis de plus en plus fort, jusqu'à ce qu'elle exprime avec conviction et fermeté qu'il est temps d'aller la chercher pour le biberon du matin!

Alors Maman V alors se lève, vient dire bonjour à bb L, lui fais des bisous et pars dans la cuisine préparer le biberon. Une fois installées toutes deux dans le lit pour le biberon du matin, Zhom sort de la douche, enfile un slip pour cacher "El Zboubo" et nous lance avec son plus beau sourire : "Salut les filles, salut mes Zamours, bien dormies!?"

Voilà à quoi ressemblent nos débuts de journée.... Du bruit, de l'amour, de la vie... Mais ce matin..... IL N'Y A PLUS DE LAIT EN POUDRE POUR LE BIBERON DE BEBE L !!!! Ahhhh Mère indigne que je suis, je n'ai pas contrôlé les stocks ce weekend ! Comment je vais faire !??? J'appelle Zhom en catastrophe.

Maman V : Zhom ! Zhom !

Alerté par mes cris, Zhom sort à poil de la salle de bain, le visage à moitié couvert de mousse et le rasoir à la main.

Zhom : Qu'est ce qui se passe?

Maman V : Y'a plus de lait !

Zhom : Comment ça y'a plus de lait ?

Maman V : Bah oui, y'a plus de lait ! T'as besoin d'un dessin !? J'peux pas faire de bib, Y'a plus de lait dans le placard à lait ! T'en aurais pas rangé ailleurs!?

Zhom : bah non, vérifions quand même!

Et voilà mon Zhom qui, plein de mousse à raser et cul nu, se penche d'avant en arrière pour ouvrir les portes de placard, en haut, en bas et arriver au terrible constat qui est le mien : Y'a plus de lait !

Panique à bord du Titanic !

En grattant le fond du pot, je parviens à extirper 2cuillères 1/2 de lait en poudre, ce qui ne me permet pas de faire mieux que 100-120 ml de bib! Quand on sait que bb L boit en moyenne 180 à 240 ml le matin..... GROSSE BOULETTE DE MAMAN V ! Vite vite, une idée! je décide donc de faire un deuxième bib avec du lait à nous.... Du lait de vache quoi ! Erreur fatale ! bébé L n'en veut pas et après une mine de dégoût prononcé, elle refuse clairement ce 2ème bib ! Elle commence à râler car elle a encore faim, et on la comprend !                                            

Une idée, une idée, vite! un laitage, un laitage, ah oui, un p'tit suisse! Oui mais sans sucre, c'est trop dégueu! Ah oui, une idée encore, mélangeons le p'tit suisse avec son reste de compote pommes-bananes de la veille et croisons les doigts !

Et là, je dis haut et fort que bb L est un wonderbaby! Alors que les larmes me montent presque aux yeux tant je me sens une petite crotte de ne pas avoir vérifié mes stocks de lait en poudre ce weekend, Bébé L ouvre grand la bouche pour sa mixture petit suisse-compote de fruits. (A y regarder de plus près, on dirait du gloubi-boulga ) et, contre toute attente, bébé L, m'adresse le plus beau des sourires, se met à gazouiller et engloutit toute sa mixture !

Une Ovation pour bébé L ! Décidément, c'est un Wonderbaby! Avec une Mozer Nazebrok certes mais un Wonderbaby toutes catégories!

Et voilà une nouvelle journée qui commence sur les chapeaux de roue ! En route pour la pharmacie pour assurer le stock de lait en poudre ......pour les 6 mois à venir.... au moins!

Amis du jour, Bonjour !

Après 3 mois de silence, je reprends difficilement le chemin des petits blogs ! Non pas que l’envie n’était plus là, quoique, un peu quand même mais surtout, bébé L est chronophage ! Oui, mais la p’tite vieille du supermarché mérite quand même que je prenne le temps de vous raconter…

Ce matin, 1^er samedi de septembre ! Qui dit 1^er samedi du mois dit grosse affluence au supermarché car les gens ont eu leur paie du mois ; qui dit en plus  début septembre, dit grosse affluence des familles car achat de la rentrée scolaire… Bref, les conditions étaient réunies pour une journée courses catastrophe !

Afin d’éviter d’avoir les nerfs en pelote, le tensiomètre dans le rouge et l’engueulade inévitable avec Zhom, je me décide à planter mes 2 amours à la maison (Zhom et bébé L) et à aller faire les courses à l’ouverture du magasin, c'est-à-dire 09h00 du mat’ ! Oui, Messieurs dames, vous avez bien lu, Moa, je tente le créneau ouverture du Carrouf’ le plus proche…. Quelle aventurière je fais, une Lara Croft des temps modernes… le corps de déesse en moins et le caddie bleu quitsch en plus ….

09h02, me voilà fin prête devant le rideau de fer du Carrouf’ qui n’a toujours pas ouvert ! 2 minutes de retard, mais c’est indécent !! c’est entouka ce que j’entends d’un couple cinquantenaire à ma droite, le reste n’est qu’un brouhaha désagréable car à l’ouverture, il n’y a pas que moi, il y a tous les autres…( cf photos). Je les laisse donc se ruer à l’intérieur dès la levée du rideau effectuée et patiente un instant afin de laisser l’agent de sécurité terminer sa valse matinale étourdissante entre les nombreux caddies des badauds, un pas chassé à gauche, un pas chassé à droite, jeté de tête vers l’arrière, retournement du corps et le voilà qui tourbillonne, les quidams eux, le regard vitreux et les crocs acérés l’évitent de justesse, tout à leur liste de courses, le nez dans le guidon !          

  Me voilà donc qui entre majestueusement dans Carrouf’, caddie vide prêt à toute éventualité ! 45 minutes plus tard, tous les éléments de la liste sont dans le chariot et je me dirige non sans une certaine fierté vers une caisse lambda. Devant moi, un couple d’âge mur au chariot mi plein-mi vide, lui, petit et trapu, pour ne pas dire, débonnaire et bedonnant, elle, du rouge à lèvres plein les dents et un ventre mou et flasque qui pend par-dessus la ceinture du jean. Oui bah tant pis, on n’est pas tous des canons de beauté ! Alors que je suis perdue dans mes pensées arrive une p’tite vieille avec un p’tit sac qui se glisse derrière moi. Ne croyez pas qu’il s’agisse d’une petite vieille inoffensive… non que nenni, elle est là, tel un prédateur à fureter du bout du museau dans les caddies alentours, ses petits yeux bleus et perfides scrutent les différentes caisses essayant de deviner si une caissière va ouvrir bientôt ou si telle file est plus rapide que celle là, son sourire angélique dévoile une dentition propre et sans nul doute refaite mais je reste sur mes gardes… les p’tits vieux du samedi matin dans les supermarchés sont rusés et roublards…. Je ne me laisserais pas avoir. Au  passage, elle me colle un peu trop et finit par me heurter et par me sortir de ma rêverie !

-       « Oh pardon »  me dit-elle

-       « c’est pas grave » réponds-je en souriant

Elle regarde alors mon caddie de ses petits yeux puis son cabas souple contenant une botte de poireaux et une demi baguette et son regard va de l’un, à l’autre, puis elle me regarde à nouveau et me sourit, encore et toujours… je la sens pas la p’tite vieille, non vraiment, je ne la  sens pas. N’écoutant que mon côté « bonne pâte », je lui explique alors

Moa : « Vous savez qu’il existe des caisses rapides pour les petits achats »

La P’tite vieille : « Bah non, elles ont toutes disparu »

Moa : « Vous avez des caisses en libre service pour les petits achats un peu plus loin sur votre droite et il n’y a personne en plus ! »

La P’tite vieille : « Oui, mais vous savez, je ne les utilise pas car ces caisses suppriment un emploi de caissière et moi, je suis contre »                                 

Moa : « Je comprends madame, mais vous avez une caissière dédiée à l’aide et aux conseils pour ces fameuses caisses justement, elle pourra vous aider si besoin »

La P’tite vieille : « Ah oui, y’a quand même une caissière ? Merci pour l’information, mais je préfère rester là et attendre, ça ne fait rien »

Moa : « Comme vous voudrez ! »

Arrive mon tour en caisse ; je décharge le caddie, je le vide sur le tapis roulant, j’organise par produits, les frais, les secs, les légumes, les produits d’hygiène, etc… Pendant ce temps, je vois du coin de l’œil ma p’tite vieille qui s’agite d’avant en arrière en balançant doucettement son cabas quasi vide et qui papote à voix basse avec la dame derrière elle tout en me regardant m’affairer encore et toujours. Alors que 5 minutes se sont écoulées, j’ai enfin vidé tout le caddie et suis fin prête à récupérer mes articles une fois que la caissière les aura bipper. Alors que cette dernière attrape le 1^er article du tapis et s’apprête à le bipper enfin, j’entends une petite voix de petite vieille qui me dit alors :La P’tite vieille : « Vous ne me laisseriez pas passer !? »                           

J’en reste bouche bée ! Nan, mais franchement, elle ‘est pas gonflée Mamie ! Je ne crois même pas ce que je viens d’entendre ! Elle a gentiment attendu que j’aie terminé mon déchargement, elle a fait papoti-papota avec sa voisine de derrière, l’air de rien et là, soudainement, elle a lancé son attaque, sourire aux lèvres, la tête penchée sur le côté et d’une petite voix fragile !

Et bien non, je ne cèderai pas ! Je m’arme à mon tour de mon plus beau sourire et lui dit :

-       Non Madame, je ne vous laisserais pas passer.

Et là voilà qui offre un visage outré de petite vieille maltraitée par la trentenaire que je suis ! C’est le monde à l’envers ! et bien je ne cèderai pas !! Tout en souriant, je la regarde droit dans les yeux et termine mon intervention

-       Je vous ai expliqué il y a quelques minutes que des caisses étaient dédiées aux petits achats et que vous gagneriez du temps à les utiliser. Vous avez refusé me disant que vous préfèreriez attendre malgré les caddies chargés devant vous alors, attendez...

Et voilà....en ce samedi matin de septembre, à quelques jours de la rentrée scolaire, des cours d’éducation civique prônant respect de l’autre et estime de soi, moi, j’ai bâché une  petite vieille ! Poliment, gentiment mais bâché quand même ! Allez, sans rancune Mamie !

Pour 12 verrines, il vous faut :

500 gr de champignons  de Paris + 30 gr de beurre + 12 fines tranches de lard + 200gr de parmesan + 250 gr de crème fraîche épaisse + sel et poivre du moulin

1. Préchauffez le four à 120° C . Lavez les champignons sous un filet d’eau froide et coupez-les en lamelles. Dans une poêle, faites fondre le beurre puis faites revenir les champignons. Salez, poivrez et laissez cuire 20 min, jusqu’à ce que l’eau soit évaporée.

 2. Coupez les tranches de lard dans la longueur**, disposez les sur une feuille de papier sulfurisé et enfournez les 20 min. Râpez le parmesan. Dans une poêle à feu doux, disposez le en petits tas, puis laissez le fondre et dorer un peu jusqu’à ce qu’il forme des tuiles. Retirez les tuiles de la poêle et laissez les durcir en leur donnant une forme courbe.

3. Mixez les champignons au robot jusqu’à obtention d’une purée, puis laissez le tout égoutter dans une passoire. Dans un saladier, mélangez la purée de champignons avec la crème fraiche. Répartissez la préparation dans les verrines. Réservez au frais. Servez avec les tuiles et le lard.

 Les conseils de Mlle V

Une seule tuile de parmesan en déco sur le rebord de la verrine, ça fait son petit effet, pas besoin d’en rajouter ! ( donc on oublie les 200gr et on se contente de 70gr)

**12 fines tranches de lard !, trop lourd, trop riche, trop gras, 2 suffisent ! Coupez-les en petits morceaux et parsemez au centre de la verrine pour le côté déco !

C’est prêt, !! Zhom, Moa et les copains du jour nous sommes régalés et vous !? 

Globalement, ces 1ères semaines sont tout en contraste ;je suis à la fois folle de joie et folle d’angoisse. J’ai l’intime conviction que je vais mener cette grossesse à terme, comme si une petite voix au fond de moi, me disait, « t’inquiètes Poulette, ça va le faire ! » Et en même temps, j’ai le trouillomètre à zéro à cause de la sale petite bestiole.

Un objet des plus communs croise alors mon chemin et deviendra dès lors mon grigri de grossesse. C’est le Nounours Porte-clés de la Croix Rouge ! Vendu 5€ sur le coin du desk à la pharmacie, (et pas n’importe quelle pharmacie, celle du coin de la rue du cabinet de Dr F dans laquelle j’ai achetée mes 1ers cocktails vitaminées post bonne nouvelle-je suis enceinte !), cette peluche porte-clés aide aussi et surtout à soigner les enfants.

Aussitôt achetée, je me dis que « cette bonne action » m’aidera à mener cette grossesse, à terme et sans encombres.  La pensée positive, ça rassure !